Le procès des médecins de Tine Nys a mis en évidence la problématique des souffrances psychiques dans la pratique de l’euthanasie.
La Libre publie une double interview d’Eric Vermeer (infirmier éthicien en soins palliatifs) et de Nadia Geerts (Ecrivaine belge, militante laïque). Ils répondent à la question « Euthanasie: faut-il mieux définir la souffrance psychique? »
Dans ces lignes (réservées aux abonnés) l’éthicien plaide pour un retrait de la loi de cette notion, le caractère incurable d’une souffrance psychique ne peut être établi. Il précise qu’ici deux courants s’opposent: l’existentialisme, « qui tend à dire que je suis digne dès lors que je suis autonome, capable de m’autodéterminer » et la conception ontologique de la dignité qui « rappelle que quelles que soient mes contingences ou la manière dont je vis, ma dignité et la valeur de ma vie sont intouchables, absolues ». Nadia Geerts, de son côté, estime que les maisons de repos sont parfois devenues des mouroirs. Sa maman a pris son cancer comme une « bonne nouvelle » car « c’était la promesse que cela allait bientôt se terminer ».
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