Pour sa vingt-huitième rentrée littéraire, Amélie Nothomb revient avec un roman au titre minimaliste : Soif. Elle y raconte les derniers jours de Jésus, à la première personne.
Dans ses écrits autobiographiques, Nothomb révèle la place singulière que Jésus occupe dans sa vie, depuis la toute petite enfance. Figure d’identification, avec qui elle se sent « une connivence profonde […], car [elle] étai[t] sûre de comprendre la révolte qui l’animait » (Métaphysique des tubes, 2000), Jésus est aussi un modèle :
Récapitulons : petite je voulais devenir Dieu. Très vite, je compris que c’était trop demander et je mis un peu d’eau bénite dans mon vin de messe : je serais Jésus. (Stupeur et tremblements, 1999)
Il y avait donc quelque chose de logique, sinon d’inévitable, à ce que la romancière lui consacre un livre. Et appelle ledit livre Soif, elle qui s’est racontée elle-même dans une Biographie de la faim. Le roman se concentre sur les derniers jours de Jésus et fait de lui le narrateur de sa propre histoire.
Pour en savoir plus sur ce roman mais aussi sur les Lettres belges francophones, rendez-vous sur l’excellent blog « Le Carnet et les Instants » qui ne manquera pas de vous intéresser si vous êtes AESI Français-Religion ou tout simplement intéressé(e) par la littérature francophone.