La journée de formation pour les professeurs, les instituteurs et les maîtres donnant le cours de religion aura lieu le mercredi 22 janvier 2025. Le thème sera « Et si les récits des miracles nous donnaient à « p(a)enser » l’injustice!«
L’invité, Régis Burnet, est professeur à l’UCLouvain et est l’auteur notamment d’un Que sais-je – Le Nouveau Testament (2021) et a publié 24 heures de la vie de Jésus (2022). Régis Burnet fera deux exposés, chacun suivi d’un atelier permettant de concrétiser le contenu reçu pour nos classes. Ces ateliers seront adaptés selon les attentes (fondamental, secondaire par degré, pastorale scolaire).
La formation se donnera au séminaire (espace Prémontrés), rue des Prémontrés 40 à Liège, de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 16h30. Il est donc possible de participer à une demi-journée uniquement.
Voir affiche ci-jointe et lien d’inscription (avant le 6 décembre) ici.
Kialo EDU est une plateforme en ligne gratuite qui permet à l’enseignant d’organiser un débat en classe, les arguments des élèves étant automatiquement affichés au tableau numérique.
Une fois un QR-code scanné à l’aide de leur GSM, les élèves voient la thèse de départ s’afficher (ex: La religion est-elle l’opium du peuple?), ils n’ont plus qu’à introduire leurs arguments pour/contre avec leur smartphone. Les arguments s’affichent en deux colonnes à l’écran de la classe.
Chaque débat peut être paramétré (anonymat, thèses multiples, ajout d’informations contextuelles, constitution de groupes, obligation de citer sa source,…).
Au Musée de la Vie Wallonne, découvrez l’exposition Esprit Critique qui vous invite à naviguer à travers un monde saturé d’informations. À l’aide de bracelets connectés, plongez dans des mises en situation inspirées de la vie quotidienne pour identifier les illusions, mésinterprétations, falsifications et manipulations, qu’elles soient volontaires ou involontaires. Cette exposition propose une réflexion sur les mécanismes cognitifs et phénomènes sociaux influençant nos décisions quotidiennes.
Ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 18h Du 05/10/2024 au 05/01/2025 Fermé les 1/11, 25/12 et 01/01 Gratuit tous les 1ers dimanches du mois Adultes: 7€ Accessible aux personnes à mobilité réduite
Ce nouvel atelier de lecture a pour objectif de développer quelques démarches spécifiques de lecture de la Bible.
La 1re est d’ordre méthodologique : nous travaillerons des textes évangéliques et/ou du Premier Testament dans leur matérialité lexicale et de composition. L’attention sera portée aux dimensions narratives des textes, ce qui peut conduire à bien des surprises, avec une volonté de proximité pour une traduction où la lettre du texte compte.
La 2e est d’ordre pédagogique. L’atelier sera habité par le souci de rencontrer les élèves dans le cadre d’un cours de religion, de montrer comment une lecture narrative peut mobiliser des jeunes et mettre une classe au travail.
La 3e, c’est de vouloir rejoindre la vie du chrétien dans le monde présent, autrement dit dans ce qui constitue notre environnement culturel et sociétal (sécularisé) et les questions que celui-ci peut susciter. L’enjeu est ici d’ouvrir une intelligence renouvelée de la foi et de la vie chrétienne dans le monde de ce temps. Toucher le cœur du lecteur ne sera toutefois pas oublié.
La démarche de lecture est enfin habitée par une dimension interactive. Après s’être familiarisés avec les démarches qui précèdent, le souhait de cet atelier est de rencontrer les questions des participants. Une place explicite y sera consacrée.
N.B. Avec des livres-supports, notamment ceux d’A. Fossion et J.-P. Laurent.
J’espère tout d’abord que les vacances qui s’achèvent vous auront permis de vous ressourcer et de vous reposer et qu’elles auront également été l’occasion de réaliser une pause, une pause bien nécessaire pour échapper au galop fou du quotidien.
A l’aube de cette nouvelle année scolaire, j’aimerais vous souhaiter pleine réussite dans votre enseignement et dans votre fonction de professeur de religion. Un cours dont je persiste à dire et à penser qu’il reste essentiel dans la formation des jeunes qui vous sont confiés.
Qu’il me soit également permis dans ce bref message, d’avoir une pensée particulière pour les collègues qui rejoignent pour la première fois notre grande famille professionnelle. Félicitations à vous toutes et à vous tous et bienvenue sur ce grand navire composé d’un équipage qui partage les mêmes valeurs et les mêmes convictions que vous ! ( sur un plan purement biblique, j’aurais dû parler d’une barque mais nous sommes quand même un peu plus que douze 😊)
Pour clôturer ce mot de rentrée, je pense qu’il est important d’évoquer ici deux moments qui vont marquer cette année 2024/2025 :
*) Les 27, 28 et 29 septembre prochains, notre pape sera en Belgique…, j’imagine que je ne vous apprend rien. Une belle occasion pour les catholiques belges de montrer à François ( et à d’autres mouvements moins « ouverts » à la foi chrétienne) que le christianisme est toujours bien vivant chez nous.
*) Le 22 janvier 2025, vous aurez la possibilité de participer à une journée de rencontre et de formation ( A.M. et P.M.) destinée à l’ensemble des maîtres et professeurs de religion tous réseaux confondus.
Cette journée sera animée par monsieur Régis Burnet, professeur d’exégèse du Nouveau Testament et la faculté de théologie de l’U.C.L.
Il nous aidera à réfléchir sur la problématique de l’injustice à partir de récits bibliques.
Au terme de ses présentations, nous aurons l’opportunité de réfléchir et de construire, en atelier, des séquences didactiques intégrant le contenu de sa réflexion.
Cette journée sera rehaussée par la présence de notre évêque Jean-Pierre Delville .
Des précisions relatives à cette journée qui se déroulera à l’évêché vous seront bien évidemment communiquées ultérieurement.
En vous remerciant de m’avoir lu, je vous souhaite à nouveau une excellente année scolaire.
Je vous conseille le film « The zone of Interest ». La Zone d’intérêt (The Zone of Interest) est un drame de guerre britannico-polono-américain écrit et réalisé par Jonathan Glazer, sorti en 2023. Il relate les journées du commandant d’Auschwitz Rudolf Höss et de son épouse Hedwig, ainsi que leur vision d’une vie de rêve avec une famille nombreuse, une maison et un grand jardin. Sauf que cette maison est adjacente au camp d’Auschwitz. On n’en voit rien mais on entend tout: les cris, les chiens, les tirs,… Et les cendres qui s’échappent de la cheminée.
Un article très intéressant de Michel Eltchaninoff paru au Philosophie Magazine « La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer, grand film ou ratage ? » (publié le 08 février 2024) – reprend les thématiques, les points forts et les points faibles de ce film.
Dans les points forts, on peut retrouver la force de la mise en scène : les images soignées et surtout les sons, quelle brillante idée, qui nous permet d’être dans le camp sans jamais rien en voir. « Le parti-pris du hors-champ (puisqu’on ne voit pas le camp) ne signifie pas que nous soyons des nazis en puissance ou que l’art de la gestion soit en lui-même d’essence nazie. Mais la force d’un bon film est de nous faire poser, a minima, la question éthique universelle de notre cécité face au mal qui se déroule tout près de nous. Si le propos ne tombe pas dans la caricature, c’est également parce qu’il comporte des zones d’étrangeté, difficilement explicables par le spectateur. Le réalisateur déjoue ainsi toutes les simplifications. De manière subtile, il capte les dérangements psychiques que provoque le métier de la mort. » On retrouve également la mise en place des personnages et de leur psychologie et de leur quotidien. « Tout d’abord, même si Jonathan Glazer, le scénariste et réalisateur, a réinterprété très librement le personnage réel de Rudolf Höss (1901-1947) et le roman de Martin Amis, il expose une face passionnante du nazisme : la façon dont il a pu être vécu dans les vies quotidiennes et professionnelles. Le couple Höss incarne le nazisme optimiste, celui de l’avenir. Il adhère complètement au projet de colonisation de l’espace vital de l’Europe orientale. Le mari administre, de manière rigoureuse, un génocide. Mais il le fait pour pouvoir accéder à son rêve : créer une immense ferme dans un territoire « libéré » des Juifs et où travailleraient les esclaves slaves. C’est pourquoi les Höss ont pris tant de soin à construire leur demeure avec piscine et à l’agrémenter d’un superbe jardin. (…) Leur intérêt, professionnel (car Höss est carriériste) et domestique (car son épouse Hedwig aime gérer une maison), s’accorde parfaitement avec la stratégie politique de peuplement de l’Est. Tout est ici dialectique : la volonté privée de s’enrichir et de s’élever s’articule avec le plan d’Hitler. Et tant pis si pour cela – c’est dialectique, ça aussi –, il faut organiser l’assassinat de masse de centaines de milliers de personnes. C’est le nazisme vu par un petit-bourgeois. »
Le seul reproche de l’auteur de l’article se situe au niveau de la personne de Höss « Sous l’emprise de cette femme et de sa passion bourgeoise pour la domesticité, Höss, lui, ne semble se soucier que d’efficacité en vue d’obtenir un avancement et d’assurer le confort de sa famille – et de ses animaux. Rien ou presque n’est dit de ses convictions. Rien ou presque n’est dit de ce que cela lui fait d’envoyer tous les jours des milliers d’innocents à la mort (alors que c’est lui qui, historiquement, a eu l’idée de recourir au Zyklon B, technique bien plus efficace que les pots d’échappement ou les mitraillages) et qu’il se fait un devoir d’assister à l’enfermement des déportés dans les chambres à gaz. Or, dans le film, Höss nous apparaît seulement comme le manager ou l’organisateur zélé d’une entreprise (d’extermination) à qui il arrive, vu la pénibilité de sa tâche, d’avoir des nausées… Il ne manquait pourtant pas d’éléments pour prendre en charge cette question, sans sortir pour autant du parti pris « domestique » choisi par Glazer. Rudolf Höss est en effet le seul dignitaire nazi à avoir assumé la responsabilité de ses actes. Avant d’être jugé et pendu par la justice polonaise en 1947, (dans ladite « zone d’intérêt » elle-même, à Auschwitz), il a reconnu sa responsabilité dans le génocide dans un texte en forme de confession, intitulé Le commandant d’Auschwitz parle (disponible aux Éditions La Découverte). Se présentant comme « un adepte fanatique du national-socialisme, convaincu que notre idéal finirait par triompher et que la prédominance de la juiverie se trouverait ainsi éliminée. (…) Primo Levi, qui a préfacé ce texte, écrivait : « L’histoire de Rudolf Höss montre bien où conduit un devoir accepté aveuglément, à savoir le Führerprinzip de l’Allemagne nazie. » Qu’est-ce qui « se jouait » derrière le mur du jardin de la zone d’intérêt ? Selon Hannah Arendt, les camps sont un véritable « laboratoire politique » où, moyennant le recours à la terreur et à l’idéologie, est mis en œuvre le projet totalitaire de transformer les hommes en êtres « superflus ». Ce projet, précise-t-elle, nous fait basculer dans un « domaine qu’aucune motivation utilitaire ou égoïste ne peut limiter, indifférent qu’il est à l’intérêt personnel ». Loin de pouvoir être rabattu sur la quête universellement partagée de l’intérêt et du confort familial, voilà l’enjeu spécifique du nazisme… à côté duquel Jonathan Glazer nous fait malheureusement passer. »
Ce film est très intéressant à voir et à analyser avec des élèves. Il pourrait se voir avec des élèves de rhéto (qui voient cette période en histoire) mais, selon moi, à deux conditions :
qu’ils aient lu en amont un livre idéalement, sinon leur donner des extraits, relatant ce qui se passait dans les camps (pour pouvoir comprendre les bruits, les cris, les chiens et les tirs) : « Si c’est un homme » de Primo Levy, « La Nuit » d’Elie Wiesel, « Je suis le dernier juif : Treblinka » de Chil Rajchmal sont des récits courts mais intenses où ces sons, ces bruits, sont développés.
qu’on aborde avec eux la question de la déresponsabilisation, l’expérience de Milgram (vous pouvez aussi montrer le documentaire « Le Jeu de la Mort » qui adapte l’expérience de Milgram à un jeu télévisé et développe toute l’analyse des participants en les comparant avec les résultats obtenus lors de l’expérience de Milgram) ou aborder la question de la « banalité du mal » de Hannah Arendt. Pour mieux comprendre cet homme, cette femme et leurs proches, pour que les élèves comprennent qu’il ne s’agit pas de fous ou de sadiques mais de personnes qui se retrouvent dans un système auquel ils adhèrent notamment parce qu’ils vont trouver des avantages.
Cette thématique peut convenir pour des séquences telles que « Affronter le mal ». Il existe des dossiers pédagogiques et il est possible d’organiser des séances scolaires aux Grignoux notamment.
A l’occasion de la visite du Pape – du 26 au 29 septembre 2024 – en Belgique, un Hope Happening est organisé pour les jeunes à Brussels Expo à Bruxelles ! Tous les jeunes de 12 à 30 ans sont les bienvenus, qu’ils soient croyants, non croyants ou en recherche.
Hope Happening est un événement dans l’esprit des Journées Mondiales de la Jeunesse, comprenant des pèlerinages, des ateliers créatifs sur la foi et la spiritualité, un véritable festival de musique et une nuit magique à l’ombre du Stade Roi Baudouin.
Inscriptions et renseignements pratique sur le site.
L’asbl liégeoise EMNEL a dans ses statuts de soutenir la mise en œuvre du projet éducatif chrétien et l’action de la pastorale scolaire au sein des écoles.
Si vous avez un projet scolaire dans ce domaine, peut-être pouvez-vous bénéficier d’un soutien financier (max. 1000 €) de la part de cette asbl.
Les candidatures peuvent être introduites grâce à ce document.
Le Pape François effectuera une visite en Belgique du 26 au 29 septembre 2024. Un moment historique, compte tenu du fait que le Pape visite rarement les pays européens.
Une page web a été créée pour l’occasion. Elle évoluera au fil du temps.
Les jeunes ne seront pas en reste. Un comité national, piloté par Sofi Van Ussel, a été mis en place pour proposer un grand évènement bilingue pour les jeunes le week-end des 28-29 septembre au centre du pays, dans l’esprit des JMJ. Le thème est « HopeHappening », en route avec Espérance. L’enjeu est de rassembler des forces vives etmotivées pour faire de la venue du Pape un grand succès . Plus de 130 ambassadeurs & leaders ont déjà rejoint le projet.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter cette affiche.